Comment je gère ma fatigue

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L’année dernière, j’ai eu une poussée grave de la maladie de Crohn. Heureusement, ma maladie est à nouveau sous contrôle. Aujourd’hui, tout va bien mieux : j’ai un copain, j’ai décroché un job d’infirmière et récemment, j’ai quitté le nid familial. Parfois, je souffre de fatigue, surtout quand j’ai travaillé trop de week-ends d’affilée.

J’ai un emploi à temps partiel dans un hôpital et les week-ends, je travaille comme infirmière à domicile indépendante. J’adore mon travail, même s’il est plutôt difficile. J’essaie de garder un week-end sur deux de libre pour me reposer, mais je n’y parviens pas toujours. Là, j’ai travaillé quatre week-ends d’affilée par exemple, tout en travaillant en semaine. J’accuse le coup. Ce week-end, je compte bien ne rien faire. Je vais juste rester chez moi et récupérer.

La fatigue persiste

Ce repos, j’en ai vraiment besoin. C’est fou : ma maladie est sous contrôle, mais cette fatigue reste omniprésente. Je pense que beaucoup de personnes atteintes de la maladie de Crohn passent par là. Si je ne me repose pas, je me sens extrêmement fatiguée et je suis beaucoup plus frustrée et irritable.

Quelqu’un a dit à mon copain : « Réfléchis-y à deux fois avant de commencer une relation avec elle »

Je ne dors pas bien parce que j’ai toujours mal au dos, et ça n’arrange rien. Un sommeil de qualité, c’est essentiel. Heureusement, j’ai quelques trucs pour m’aider à me détendre. La musique me calme beaucoup, par exemple. Ou je joue ou me promène avec mon chien, ça aussi ça me détend complètement.

Les gens ne sont pas toujours compréhensifs

Depuis un peu plus d’un an, j’ai un copain. Il m’aide à mieux écouter mon corps. Parfois, c’est lui qui m’incite à me coucher de bonne heure, par exemple. Il comprend quand je lui explique que je suis trop fatiguée pour faire quoi que ce soit. Il est tellement gentil, compréhensif et tolérant.

Mon copain est un bon ami de mon frère. Nous nous connaissions donc un peu avant de tomber amoureux. Il savait dès le départ que j’avais la maladie de Crohn. Mais il m’a immédiatement fait comprendre que cela ne lui posait aucun problème. Car bien sûr, la question se pose toujours quand on parle de sa maladie : comment va réagir la personne ? D’ailleurs, quelqu’un a dit à mon copain : « Réfléchis-y à deux fois avant de commencer une relation avec elle ». Donc c’est clair qu’il y a encore une certaine intolérance vis-à-vis de cette maladie.