La maladie de Crohn et la rectocolite sont héréditaires dans une certaine mesure. Cependant, d’autres facteurs, tels que le système immunitaire, la flore intestinale et les facteurs environnementaux, contribuent également au développement de la rectocolite.

Facteur héréditaire

Les maladies inflammatoires de l’intestin sont des ‘maladies polygéniques’. Cela signifie qu’un risque existe que vous transmettiez la maladie à vos enfants et que le facteur héréditaire est en jeu. Pourtant, cette probabilité est très faible. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Que le risque de développer une rectocolite ou la maladie de Crohn augmente si celle-ci est déjà présente dans la famille. Mais vous ne risquez pas pour autant de contracter la maladie.

Risque accru

Chez les jumeaux monozygotes (vrais jumeaux), par exemple, il existe un risque accru que les deux individus contractent la maladie.

Dans le cas de la rectocolite, le risque de développer la maladie est de 30 % pour l’un des deux jumeaux monozygotes si son frère jumeau ou sa sœur jumelle en est déjà atteint(e). Chez les jumeaux dizygotes (faux jumeaux), le risque est de 5 %.

Dans le cas de la maladie de Crohn, les pourcentages sont un peu plus élevés : 50% de risques pour des jumeaux monozygotes et 15% pour des jumeaux dizygotes.

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