Après une brève rémission, de nouveaux problèmes graves
Un nouveau traitement m’a permis de mener une vie pendant un certain temps. Même la fatigue était sous contrôle. Mais soudain, mon état s’est rapidement détérioré. Il s’est avéré que je faisais une embolie pulmonaire. Il n’est pas clair si ma rectocolite y est pour quelque chose. Entretemps, je mords sur ma chique et j’espère que ça va s’améliorer.
Enfin, je profitais à nouveau de la vie
J’essaie de rester positif face à ma maladie, malgré la difficulté à trouver un traitement adéquat. Il y a quelque temps, un changement de traitement m’avait enfin soulagé. J’ai pu reprendre ma vie et même des sorties au restaurant. Rien n’est plus agréable que de pouvoir à nouveau savourer un verre de vin et un dessert. Des petits plaisirs dont j’avais dû me priver pendant longtemps. Même cette fatigue était sous contrôle.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, comme on dit. J’ai commencé à avoir mal au dos. Un problème pour lequel j’avais déjà été opéré par le passé. Une nouvelle intervention s’avérait nécessaire et une date a donc été fixée.
Double embolie pulmonaire
Avec mes problèmes de dos, ma condition physique s’est rapidement détériorée. J’ai d’abord pensé que c’était lié à ma rectocolite. Et au fur et à mesure que je m’affaiblissais, je brûlais moins de calories et prenais du poids.
Tous ces problèmes n’ont fait qu’empirer : j’avais même du mal à monter les escaliers. J’avais le souffle court, comme si je manquais d’oxygène. Même le jour où j’ai couru les 20 kilomètres de Bruxelles, j’étais moins épuisé à la fin !
Il devait y avoir autre chose, alors j’ai consulté mon spécialiste. Il m’a conseillé d’effectuer un examen pulmonaire. Après le scanner, j’ai été immédiatement transféré aux urgences et admis à l’hôpital. Le diagnostic ? Une double embolie pulmonaire, qui pouvait m’être fatale.
Bien sûr, la question était de savoir d’où venait cette embolie pulmonaire. Après quelques examens, on a soupçonné que mon corps réagissait peut-être aux médicaments que je prends pour ma rectocolite. Par mesure de précaution, ma dose a été réduite. En attendant, je dois prendre des anticoagulants pour empêcher l’embolie de s’étendre. On attend de voir si ça va fonctionner. Car mon corps doit éliminer lui-même les caillots, et ça va prendre du temps.
Encore un peu de patience
Comme je prends des anticoagulants, mon opération du dos a été reportée. Heureusement, même à dose réduite, mon traitement contre la rectocolite continue à fonctionner. Même si les sorties au restaurant sont compromises et que la fatigue revient. Bien sûr, ça peut être dû à mon embolie pulmonaire, mais quand même. Je ne peux m’empêcher de croire que la rectocolite est responsable de mes nouveaux maux de santé.
Mais je garde l’espoir. J’essaie même de récupérer ma forme en faisant une petite promenade quotidienne. Pas à pas, j’espère reprendre du poil de la bête.
Écrit par The Fat Lady, basé sur une interview.
Disclaimer : Le contenu de cet article est uniquement destiné à des fins d’information et d’éducation. Il ne remplace pas un avis médical ou un traitement par un médecin. Veuillez consulter votre médecin traitant ou un membre de votre équipe MICI pour des questions et/ou des problèmes de santé spécifiques.
C-ANPROM/BE/IBDD/0395 – Mai 2025