À peine 20 ans, atteinte d’une maladie chronique pour toujours

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À 20 ans, on m’a diagnostiqué une rectocolite. Avant le diagnostic, je souffrais depuis un an et demi de symptômes de plus en plus graves. J’ai commencé par ressentir de la fatigue et des besoins fréquents d’aller aux toilettes. Je souffrais aussi de crampes d’estomac. Elles n’étaient pas si douloureuses, c’était plutôt une gêne que j’avais du mal à situer. Les symptômes étaient encore trop vagues et je ne comprenais pas non plus le lien entre eux, alors je les ai ignorés.

Des collègues inquiets

Six mois plus tard, j’ai constaté la présence de sang dans mes selles. Mais je n’étais toujours pas inquiète. Je pensais qu’il s’agissait d’hémorroïdes, rien de grave. Ce sont mes collègues du magasin où je travaillais à l’époque qui ont tiré la sonnette d’alarme. C’était une équipe sympa et je leur parlais ouvertement de mes symptômes. Quand j’ai commencé à me sentir mal, et surtout à partir du moment où je leur ai parlé du sang, ils m’ont incitée à me faire examiner, car ils estimaient que ce n’était pas normal.

Du soupçon d’hémorroïdes au diagnostic de rectocolite

Comme les « hémorroïdes » ne passaient pas, j’ai fini par consulter mon médecin généraliste. Il a immédiatement compris la gravité de mon état et m’a orientée vers un examen plus approfondi. Le spécialiste l’a vu dès les premiers examens : il s’agissait d’une rectocolite.

Un papa atteint de la maladie de Crohn

Quand j’y pense, c’est étonnant que j’aie si longtemps ignoré la gravité de mes symptômes. Car mon père est atteint de la maladie de Crohn, je l’ai toujours connu comme ça. Je me souviens que chaque jour, il courait immédiatement aux toilettes quand il rentrait du travail. Parfois, ça lui prenait aussi pendant les repas. Je ne voyais jamais ça dans d’autres familles.

Se pourrait-il que j’aie repoussé si longtemps la consultation chez le généraliste parce que je redoutais le diagnostic d’une maladie chronique, dont je connaissais l’impact ? Peut-être. Mais finalement, j’étais soulagée de savoir enfin ce qui clochait, au bout d’un an et demi de problèmes.

Disclaimer :

Le contenu de cet article est uniquement destiné à des fins d’information et d’éducation. Il ne remplace pas un avis médical ou un traitement par un médecin. Veuillez consulter votre médecin traitant ou un membre de votre équipe MICI pour des questions et/ou des problèmes de santé spécifiques.

Zinnia Wuyts, interviewée le 09/01/2025 par The Fat Lady

C-ANPROM/BE/IBDD/0355 – Jan 2025