Trouver un équilibre dans sa vie, la clé pour gérer le stress
Depuis qu’on m’a diagnostiqué une RCUH en 2019, j’ai eu régulièrement des crises liées à la maladie. Je pense aujourd’hui que l’une de leurs causes est le stress.
La relation de cause à effet n’est toutefois pas immédiate, il faut généralement deux à trois semaines avant que mon état ne se détériore, comme si mes intestins essayaient tant bien que mal de digérer le stress avant que cela n’explose.
Par ailleurs, j’ai récemment développé une autre forme d’angoisse, quand je suis coincée dans un embouteillage par exemple. J’ai la sensation que mes intestins se contractent, comme s’ils jouaient de l’accordéon, au point d’avoir l’impression d’exploser. Je pense que c’est lié au fait que, si je devais soudain aller aux toilettes alors que je suis en voiture, je trouverais difficilement une solution.
La gestion du stress, tout un challenge !
On m’a proposé de voir un psychologue pour pouvoir parler de ce problème de stress et apprendre à le gérer. En réalité, je sais déjà ce qu’il préconiserait… Il me dirait probablement la même chose que mon médecin, qui ne cesse de répéter que je dois davantage prendre soin de moi, faire de ma santé une priorité. Comme je suis quelqu’un de passionné par son travail, je le prends très à cœur et même avec une RCUH invalidante, je me donne toujours à fond, ce qui n’arrange rien, car je ne prends pas souvent le temps de me reposer.
En revanche, j’ai pris conscience de l’importance de savoir faire la différence entre boulot et vie privée. D’autant plus maintenant que je suis atteinte d’une RCUH. Je dois réussir à trouver cet équilibre essentiel dans ma vie, afin de pouvoir réduire efficacement le trop-plein de stress.
Un travail d’acceptation
Il y a également tout un cheminement d’acceptation de la maladie sur lequel je travaille. J’apprends petit à petit à l’intégrer dans ma vie, à prendre en considération les limites qu’elle impose à mon corps, à écouter ce corps, à trouver le bon rythme, à accorder mental et physique.