S’habituer à une nouvelle médication
Depuis peu, je suis passée à une nouvelle médication. Pas parce que je l’ai souhaité, mais parce que la médication précédente ne suffisait plus. Prendre conscience que mon corps avait besoin de médicaments plus forts a été pour moi un coup plus dur que le diagnostic lui-même. C’était la première fois que j’éprouvais de réelles difficultés par rapport à ma maladie.
J’étais terriblement déçue que ma médication et un régime adapté ne suffisent plus pour maintenir la maladie sous contrôle. Mais je dois garder l’esprit tourné vers l’avenir. J’attends de voir comment mon corps va réagir au nouveau traitement. J’observe jour après jour, mais il est trop tôt pour déjà tirer des conclusions.
L’idéal serait naturellement de ne prendre aucun médicament. Si le médecin pouvait me garantir que – avec un régime adapté et en travaillant moins – je n’aurais plus besoin de rien, je le ferais immédiatement. Ce n’est malheureusement pas le cas et, de toute façon, je ne souhaite pas abandonner mon travail comme cela. Je l’apprécie énormément et je ne réduirais mon temps de travail que si je ne pouvais réellement pas faire autrement.