Rester les bras croisés ? Jamais !

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Après le diagnostic, j’ai été très malade durant quelques mois et je n’ai pas pu me rendre à l’école. J’ai donc obtenu mon diplôme via le jury central. J’ai ensuite effectué quelques tentatives pour avoir un diplôme de l’enseignement supérieur, mais cela n’a pas réussi.

La fatigue et les problèmes permanents avec les médicaments venaient toujours tout gâcher. Cependant, je suis une formation en travail social dans l’enseignement pour adultes. Mais ce n’est pas évident non plus, car avec une famille et un travail à temps plein, l’énergie me manque pour suivre la formation. J’ai un peu mis cela sur le côté, mais j’espère un jour obtenir le diplôme.

Malgré ma médication, la fatigue continue à jouer un rôle. Mais c’est parce que je veux en faire trop. Le repos n’est pas vraiment ma tasse de thé. Après une absence de trois semaines, mon employeur m’a proposé de travailler à mi-temps, mais je ne le voulais pas du tout. Ces trois semaines passées à la maison m’avaient paru l’enfer. Je m’étais ennuyée à mort.

Je dois parfois payer un tribut à mon style de vie actif. Si je suis très stressée, je sais que je vais avoir des problèmes. Mais pour moi, il est plus important de travailler et d’être intégrée dans la société. Je veux agir normalement et être comme tout le monde, c’est vraisemblablement mon problème le plus important.

Aujourd’hui, je travaille à temps plein comme collaboratrice administrative. Mon employeur n’a jamais fait un problème de ma maladie. Je peux même me rendre à l’hôpital pour mon traitement pendant les heures de travail. Je n’ai jamais eu à subir de préjugés à cause de la maladie ou du lien qu’elle pourrait avoir avec mes prestations. Heureusement !