Je préfère être seule quand je suis malade
Je n’ai pas de compagnon, ni d’enfants. Un choix assumé, même s’il n’est pas totalement lié à ma maladie. Simplement, j’aime être seule. Surtout lorsque je suis malade. Si je souffre, je reste longtemps aux toilettes et je suis épuisée. Je préfère être seule en de pareils moments. Je me sentirais extrêmement gênée vis-à-vis des autres pendant une crise. Je ne cherche la compagnie qu’à l’extérieur et que si je me sens bien.
Célibataire heureuse
Ma maladie a été décelée à un âge ou les jeunes multiplient les rencontres. Je n’ai jamais eu vraiment besoin de cela. De temps à autre j’avais un rendez-vous, mais il n’en est jamais rien sorti de sérieux. Aujourd’hui, je suis une célibataire heureuse. Je suis marraine de trois merveilleux enfants et je suis très active comme bénévole. Comme j’ai différents cercles d’amis, j’ai une vie sociale animée.
La seule chose que je regrette, c’est de n’avoir jamais été enceinte moi-même. C’était un choix conscient, pris seulement en raison de ma maladie. Je n’aurais tout simplement pas pu physiquement mettre un enfant au monde et l’élever seule.
La pilule a été dure à avaler au début, mais je m’y suis rapidement résignée. J’ai appris à vivre avec ma maladie et j’en tire le meilleur parti. Et je n’ai pas l’impression que quelque chose manque à ma vie.