Madame Annelies

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Je travaille comme enseignante à temps plein en troisième année, un métier qui me procure un bonheur incroyable. Je ne peux m’imaginer faire un jour autre chose. Pour être franche, ce n’est pas un environnement idéal pour quelqu’un qui souffre de colite. 

Cela peut être stressant et il est difficile de partir comme cela aux toilettes en laissant ma classe sans surveillance. Pourtant, je n’ai pas l’intention d’abandonner mon métier d’enseignante. Peut-être un jour le ferai-je à mi-temps, mais nous verrons cela le moment venu.

J’ai aussi la chance d’avoir beaucoup d’expérience et d’évoluer dans un entourage très compréhensif. Ils comprennent ce qu’implique la maladie et le fait que je ne puisse pas venir travailler lorsque survient une crise.

Je dois alors constamment me rendre aux toilettes et c’est incompatible avec mon boulot. C’est pour cela que j’ai délibérément choisi de parler de mon problème à la directrice de mon école. Je n’étais pas obligée de le faire, mais le fait qu’elle sache ce qui se passe me permet de me sentir mieux. Elle a heureusement réagi avec beaucoup de compréhension, je me sens totalement soutenue.