Ma devise ? Carpe diem !

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Je suis toujours le même traitement depuis 10 ans. Et mon entourage professionnel a clairement vu la différence.

Il a lieu toutes les six semaines à l’hôpital. Outre ces jeudis-là et les vendredis qui les suivent, je travaille tous les jours. Lorsque j’ai commencé à prendre mon traitement, mon patron – avec qui je travaille depuis 20 ans – m’a dit qu’il constatait une évolution. C’est vrai que je me sens mieux physiquement, je suis moins souvent absente, moins irritable, plus sociable, je ne suis plus allée à l’hôpital pour une crise depuis longtemps. Et mon moral est bon aussi, malgré cette épée de Damoclès qui reste toujours suspendue au-dessus de ma tête. Mes devises ? ‘Advienne que pourra’ et ‘carpe diem’. Je profite de l’instant présent.

Mes collègues sont aussi très sympas. Nous plaisantons volontiers à propos de mon traitement : j’ai apris que le médicament que je prends est fabriqué à partir de protéines humaines et de protéines de souris. Du coup, lorsque je leur souhaite dès le mercredi un bon week-end (parce que je serai absente le jeudi et le vendredi pour suivre ce traitement et ensuite me reposer), ils me disent en riant : « Ah ! Tu vas prendre tes souris ! ». Cet humour que nous partageons détend l’atmosphère.