L’information est un droit
Mes médecins m’ont toujours bien accompagné. Ils répondent clairement à mes questions et utilisent un langage accessible pour m’expliquer l’origine des symptômes et l’action du traitement.
Mes médecins m’ont toujours bien accompagné. Ils répondent clairement à mes questions et utilisent un langage accessible pour m’expliquer l’origine des symptômes et l’action du traitement. Je trouve cela parfaitement normal : le patient a le droit d’être bien informé. Ce droit est d’ailleurs inscrit dans la loi.
Oser poser des questions
Tous les patients, hélas, n’osent pas poser les questions qui permettraient de les éclairer. Ils ignorent ce droit à l’information ou sont trop intimidés pour demander davantage d’explications. Du coup, le médecin pense de bonne foi que la personne se satisfait de celles qu’il lui a données. Pour ma part, j’ai la chance d’être familiarisé avec la médecine : mon beau-père et trois de mes beaux-frères sont médecins. Je n’ai donc jamais peur de réagir et d’interroger le mien pour mieux comprendre ma maladie ou mon traitement.
L’amour plus fort que la maladie
De par sa profession, mon beau-père savait évidemment parfaitement ce que ma maladie aurait comme conséquences. Peu avant notre mariage, il a prévenu ma future épouse que nous allions sans doute vivre des moments difficiles. Elle ne m’a confié cette mise en garde que vingt ans plus tard. Je ne l’ai jamais reproché à mon beau-père. Un papa simplement soucieux du bien-être de sa fille, qui voulait lui épargner un avenir incertain. Mais elle n’a pas changé d’avis : après quatre décennies, mon épouse est toujours à mes côtés.