Pas l’appendicite, mais bien la maladie de Crohn

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J’avais 18 ans lorsque les premiers symptômes ont fait leur apparition. C’était en plein milieu de ma première session d’examens à l’université, c’était donc très stressant. Je souffrais fréquemment de maux de ventre et de diarrhées. J’avais tous les symptômes de l’appendicite. Nous étions allés chez le médecin, qui m’avait immédiatement envoyée aux urgences. Nous avions attendu pendant 6 heures.

Les examens montraient une inflammation aiguë. Comme il était finalement apparu qu’il ne s’agissait pas d’une appendicite, on m’avait simplement renvoyée chez moi. Ma session d’examens terminée, je m’étais sentie un peu en meilleure forme… jusqu’aux vacances de Pâques, une autre période de blocus. J’étais alors retournée aux urgences et à nouveau on m’avait renvoyée chez moi, malgré mon mauvais état évident. En juin, le mal est encore revenu et mon père a suggéré de nous rendre dans un autre hôpital.

«Je ne veux pas vous inquiéter»

Après examen de mes intestins, le diagnostic est tombé : la maladie de Crohn. Je me rappelle encore très bien de ce moment. J’attendais dans le couloir après le dernier examen lorsque le médecin est venu nous dire : «Je ne veux pas vous inquiéter, mais il s’agit vraisemblablement de la maladie de Crohn». Lorsque je suis arrivée dans ma chambre, j’ai tout de suite cherché de l’information sur internet. Ce que je déconseille fortement à tout le monde! Heureusement, mon médecin m’a fourni toute l’information nécessaire le jour même. J’étais alors tellement épuisée et amaigrie, qu’ils m’ont pris en charge pendant une semaine pour me redonner des forces.