La solidarité de mon ami

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Mon ami est mon premier grand amour. Nous nous sommes connus quand j’avais 17 ans. Dès les premiers symptômes, il a été à mes côtés. Toujours et de manière inconditionnelle. J’en ressens parfois de la culpabilité.

J’ai toujours été honnête

Nous vivions déjà ensemble quand j’ai commencé à ressentir les premiers symptômes. J’avais un peu honte de ces fissures anales, mais j’ai toujours été honnête envers lui. Il a réagi de la meilleure façon possible, avec beaucoup de compréhension. Il est mon soutien émotionnel et mon recours, encore plus qu’avant. Je savais déjà qu’il était comme ça, hyper gentil et empathique.

Apprendre ensable à vivre avec ma maladie n’a fait que nous rapprocher

Il m’aide aussi beaucoup sur le plan pratique. Il s’est occupé de ma plaie à la fesse parce que je ne pouvais pas le faire moi-même. Tout le monde ne le ferait pas, mais pour lui, ça allait de soi. Je trouve ça incroyable. Apprendre ensemble à vivre avec ma maladie n’a fait que nous rapprocher.

Je me sens parfois coupable

Aucun effort ne lui pèse, je trouve même parfois qu’il fait preuve de trop d’abnégation à mon égard. Il mange ce que je mange, même si je propose de préparer quelque chose spécialement pour lui. Il partage tout avec moi.

Parfois, je me sens coupable, mais il fait tout cela par solidarité. Et par amour. Il choisit ses moments pour ‘commettre ses péchés’. Si je passe une soirée entre amies, il file à la friterie.