J’étais malade depuis plusieurs années sans le savoir

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En 2010, j’ai ressenti d’intenses douleurs articulaires aux hanches, au dos et aux épaules. J’ai consulté divers médecins, sans succès. Je suis allée chez un kinésithérapeute et à l’école du dos, mais les inflammations se sont aggravées. J’avais tellement mal que je pouvais à peine bouger.

Je n’avais pas fait le lien avec les ‘problèmes de santé’ dont j’avais souffert 7 ans auparavant. Autrefois, j’avais subi un examen parce que j’avais remarqué du sang et du mucus dans mes selles. Mais aucun diagnostic officiel ne m’avait été communiqué à l’époque.

Finalement, je suis allée consulter un spécialiste en 2014. Je souffrais alors de crampes d’estomac et de fatigue, et mon médecin de famille m’avait suggéré de subir une coloscopie. Elle pensait à une intolérance alimentaire, mais les résultats d’une analyse sanguine révélaient seulement une carence importante en vitamine D.

Première crise sévère

Mon médecin de famille m’a envoyée chez le gastro-entérologue pour subir une coloscopie. Celui-ci m’a immédiatement prescrit des médicaments et je me suis alors sentie mieux. Lors d’un contrôle ultérieur, j’ai demandé au médecin ce que j’avais réellement. Sa réaction exacte fut la suivante : « Je ne vous l’ai pas encore dit ? Vous avez une rectocolite. »

Les médecins ne peuvent pas expliquer pourquoi je n’ai souffert de cette maladie qu’après 7 ans. Lors de ma première crise sévère, j’ai eu énormément de crampes à l’estomac, je devais fréquemment aller très vite aux toilettes et j’étais vraiment épuisée. Parfois, j’étais carrément incapable de sortir tellement j’avais mal.

Je ne savais donc pas ce qui m’attendait, ni ce que la maladie impliquait. Sans parler du fait qu’il s’agissait d’une maladie chronique. Lorsque j’ai eu cette crise sévère, j’ai décidé de demander mon dossier médical. Celui-ci indiquait que j’avais déjà une rectocolite depuis 2003, soit 11 ans avant que je le sache moi-même.