Je reviens de loin
Il y a quelque temps, j’ai commencé un nouveau traitement pour ma rectocolite. Depuis, je vais de mieux en mieux. Même si bien sûr, je réalise que je ne guérirai jamais.
L’année dernière, mon spécialiste MICI a pris sa retraite. J’ai donc dû chercher un nouveau médecin, et je l’ai trouvé dans un autre hôpital. Là, ils m’ont réexaminé et ils ont découvert que mon gros intestin était entièrement affecté par la maladie. Ma rectocolite était donc très présente.
Un traitement inefficace
Les nouveaux examens ont donc confirmé ce que je soupçonnais depuis un moment : mon traitement ne fonctionnait pas assez bien. Cela faisait plus d’un an que je le suivais. Si je l’avais choisi, c’était parce que je prévoyais de faire un road trip à moto, comme chaque année. Mon médecin m’avait dit que le traitement m’aiderait à accomplir ce voyage, si je suivais les précautions nécessaires. Et ça s’est avéré vrai : le voyage s’est assez bien passé. Il faut dire que je prenais une dose très élevée. Au retour, je l’ai réduite et là, les maux liés à ma rectocolite ont repris.
Habitué aux road trips
Mon nouveau spécialiste m’a suggéré un autre traitement, que j’ai commencé début mai. Dix jours plus tard, je repartais pour mon road trip annuel. Heureusement, je suis habitué à faire de tels voyages malgré ma rectocolite et je sais quelles précautions prendre. Dès le premier jour, j’ai remarqué la différence : je me sentais mieux, même si j’étais encore fatigué le soir. Après le souper, je filais tout droit au lit, pour être bien reposé le lendemain et pouvoir braver les routes sinueuses de la Moselle avec ma moto.
Pas de malbouffe, juste de l’eau plate
Cette fois-ci, je n’ai pas suivi de régime spécial pour ma rectocolite : j’ai mangé de tout, en évitant juste la malbouffe. Par contre, je faisais attention à ce que je buvais. Pas de boissons gazeuses, juste de l’eau plate. Jour après jour, je me portais mieux. Alors que le premier jour, j’étais épuisé à 20 h, trois jours plus tard, je parvenais à rester debout une heure de plus. Le jour de l’anniversaire d’un de mes compagnons de voyage, je me suis même permis de boire un schnaps. Qu’est-ce que ça m’a fait plaisir !
Toujours à l’affût
Un mois plus tard, je me sentais vraiment mieux. Je savais que je ne devais pas être trop euphorique, parce que cela ne signifiait ni que j’étais guéri, ni que ma maladie était en rémission. Au contraire : je me rendais bien compte que la rectocolite est toujours là, à l’affût, et que je peux avoir une nouvelle poussée à tout moment. Mais je me sentais tout de même très bien. Avant, j’allais aux toilettes dix à seize fois par jour et je me levais six fois par nuit pour une visite aux toilettes. Désormais, mes visites aux toilettes étaient réduites de moitié. Je pouvais même manger une glace de temps en temps. Un vrai délice !
Moins de crampes, plus d’appétit
Pendant l’été, j’ai fait des sorties à moto avec ma femme. Mes symptômes ont continué à diminuer. J’avais moins de crampes, donc plus d’appétit. À l’automne, nous avons même voyagé en Espagne. C’était fantastique, je ne souffrais plus et je pouvais même prendre un verre de vin avec le dîner.
Fatigué, mais heureux
Et ma rectocolite ? Elle est toujours présente. Généralement, elle se manifeste par la fatigue. Cela implique que je dois parfois prendre plus de repos. Entretemps, ma vie se déroule normalement. J’essaie de cuisiner sainement, en tenant compte de ma rectocolite. Pour cela, je m’inspire de l’application ‘Zeker gezond’ et des recettes de ce site web. Bientôt, je participerai même à une course dans mon village, même si c’est en marchant. On peut dire que je reviens de loin, et je suis vraiment heureux de pouvoir refaire tout ça. Vivre avec une rectocolite ? C’est tout à fait possible.