Crohn n’est pas la pire maladie au monde

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Quand je ne savais pas que j’avais la maladie de Crohn, j’éprouvais beaucoup de difficulté à parler de ma douleur. Ça me gênait, vraiment. Il faut bien avouer que les fissures anales ne sont pas d’emblée un sujet agréable à aborder.

Même quand je me suis retrouvée à l’hôpital, quasi personne n’était au courant. Seuls mon homme, mes parents et quelques amis et membres de ma famille le savaient. Je ne voulais pas aborder ce sujet, et de toute manière, je ne pouvais rien en dire jusqu’à ce que je sache exactement ce qui se passait. J’ai d’abord dû apprendre à gérer mes propres émotions avant de pouvoir m’occuper de celles des autres.

La maladie m’a rendue plus forte

Après le diagnostic, j’ai accepté ma nouvelle situation relativement vite. Crohn n’est pas la pire maladie qui existe, il y en a de plus graves. Et c’est d’ailleurs réellement quelque chose que je tiens à dire à un maximum de monde. Les gens réagissent très souvent négativement quand je leur dis que j’ai la maladie de Crohn. Pourtant, j’essaie d’en voir les côtés positifs. Elle m’a renforcée moi, et ma relation. J’exprime cela sur mon blog. Ça m’aide vraiment à aller de l’avant.

De nombreux compliments

Quand j’ai été enfin prête à jouer cartes sur table avec mon entourage, j’ai été agréablement surprise par les réactions. J’ai reçu beaucoup de soutien : des messages, des cartes, … Ça m’a fait un bien fou. Je reçois aussi des compliments, surtout parce que j’ai perdu du poids. Je dis clairement que je n’ai suivi aucun régime, mais que ces kilos en moins sont la conséquence de toute la douleur que j’ai endurée. Ceci dit, je suis satisfaite de cet ‘effet secondaire’. Je pouvais bien perdre quelques kilos.